Vers l'Indonésie ! ! !

Publié le par julio

Après les Pehrentians, les îles paradisiaques et tranquilles du Nord-est de la Malaisie ; on a donc pris l’avion direction Kuala Lumpur en premier lieu, puis après quelques heures d’attente dans le terminal des vols d’Air Asia, un second vers l’Indonésie et Bali ! 3 heures de vols dans un avion réfrigéré par une espèce de fumée colorée qui sort des trappes d’aération, on n’avait jamais vu un truc pareil ! Tellement froid que Meg sortira mon sac de couchage de son sac de rangement pour s’enrouler dedans (en excès de bagages, limité à 15 kg pour un vol international ! Je me suis vu contraint de prendre quelques trucs à la main dont le sac de couchage, çà tombait bien !) A l’arrivée à Denpasar vers 22h30, on récupère nos valises en premier, avant de prendre le visa obligatoire qui te coute environ 20 Euros, mais on se goure de file pour le présenter et on se voit obliger de retourner en arrière dans une autre file ! Le problème, c’est qu’entre temps, des centaines de passagers débarqués des 4 coins du monde sont passés devant nous ! On attendra 2h debout, dans la queue la plus lente avant de se taper un Mc Do devant l’aéroport, épuisés et sans même savoir où l’on va… Déjà scotchés par un taxi qui nous attendra pendant tout le temps du « repas » et soulés par tous les marchands qui te harcèlent toutes les 30 secondes ! Finalement, on sera à 1h du mat à Kuta, l’endroit « IN » à Bali, débarqués en plein milieu de la teuf dans les rues avec nos valises et nos gros sacs, dont une, pas la mienne forcément, n’a pas résistée au 2 voyages ! Je suis donc obligé de la porter alors qu’elle roulait auparavant, en plus du sac que j’ai sur le dos ! « full, full, full…! » ; voilà la réponse dans chaque hôtel ! Tout était blindé, et on marchait  encore et encore… Au bout de presque une heure, j’en pouvais plus, j’ai appelé un taxi, on a tout balancé dedans et Meg s’est endormie pendant les 2 heures où on a encore tourné en voiture, s’arrêtant dans près de 30 hôtel et Guest House pour toujours avoir la même réponse : FULL ! Jusqu’à 4h du mat… et enfin, le Sri Ratu, un veilleur de nuit à peine réveillé, un hôtel sans prétention au fond d’une ruelle (mais qui se révèlera sympa) et surtout un :  «  Yes we have 1 room »! Peu importe le prix, c’était raisonnable et on peut enfin se poser, boire un verre et se coucher après presque 24 heures de voyage et d’attente…


Une longue nuit s’imposait ! Au réveil, la belle surprise de voir une piscine dans la cour de l’hôtel, en plus de la proximité de la plage de Kuta où des centaines de surfeurs affrontent les vagues gigantesques de l’Océan Indien ! Après un bon repas local, Meg décide de « débroussailler » un peu sa touffe de cheveux mais en perdra un peu trop selon elle… Elle en fera une petite crise car on avait bien dit à la pseudo coiffeuse qu’elle ne voulait surtout pas couper en longueur mais elle n’en a fait qu’à sa tête… On retournera sur la plage un peu trop tard pour le coucher de soleil, qui ici, rassemble presque toute la ville pour une véritable communion avec les éléments… Kuta, on n’aime pas trop, trop de monde, de bruits, de voitures et scooters qui manquent de te rouler dessus dans ces rues étroites, trop de vendeurs qui te rendent dingue en te proposant tout et n’importe quoi toutes les 10 secondes ; sans parler de ce que tu peux trouver un peu partout en Asie dans toutes les grandes villes… On y retournera pour la plage, le surf, le shopping mais ce n’était peut-être tout simplement pas le moment… On décide de repartir dès le lendemain vers l’Est en prenant un ticket de bus dans une agence du coin… Le chauffeur nous cherche devant l’hôtel pendant qu’on finissait le petit dèj, on traversera des paysages magnifiques pendant les 4 heures et quelques de trajet, passant de la ville à la campagne, de la mer à la montagne en passant par des points vues magnifiques sur des rizières à perte de vue... On arrive enfin à Amed, une station balnéaire tranquille de la côte Est où encore une fois tout est blindé, on nous propose une chambre sans douche, sans rien d’ailleurs si ce n’est un lit, mais çà nous convient pour une nuit ou 2… D’autant que l’hôtel est tout neuf, à une piscine à 2 m de la plage de sable de noir (du fait de la proximité d’un volcan), au bord de l’Océan Indien ! On ne va pas se plaindre… Un coucher de soleil magnifique (malgré les gamins qui te harcèlent pour te vendre des trucs qui ne te serviront absolument à rien…), de la bonne bouffe, pas grand-chose à faire mais c’est très bien comme çà ; la côte d’Amed est vraiment calme, presque trop calme… On a beau faire 10 km dans chaque sens sur une route montagneuse, éclairés par la pleine lune, mais on ne trouvera quasi pas âmes qui vivent…


Une bonne nuit, un snorkeling génial et matinal sur une épave d’un bateau japonais échoué sur la plage durant la deuxième guerre mondiale, mais rejeté à l’eau par l’éruption du volcan voisin en 1963, le jour même où les Balinais célébraient une fête unique, puisque célébrée une seule fois par siècle ! Pas de coïncidence possible pour eux, ils furent punis pour toutes les mauvaises choses faites durant les 100 années précédentes ! Des délires dans la piscine, une bonne douche sur la plage, faute de douche dans la chambre et on repart en « Bemo », le minibus local pour Ubut, au Nord de Denpasar, la capitale culturelle de l’île. 4h de trajet, des bouchons à n’en plus finir à l’entrée de la ville et le chauffeur nous dépose enfin près du marché central, une réservation de guest house en poche cette fois ! Un petit bungalow dans un jardin privatif, au calme, en bordure des rizières, juste à l’extérieur de la ville, parfait pour se reposer un peu après tout ce mouvement ! Dès le premier soir, on tombera sur des spectacles traditionnels, sur des Balinais extras, toujours souriants, toujours prêts à t’aider mais et surtout, toujours prêts à te vendre tout et n’importe quoi à chaque instant ! C’est fatiguant à la longue et je pense que la plupart d’entre vous péteraient rapidement les plombs !


3 jours et 4 nuits passés ici, des visites de temples, de musées dont celui d’Antonio Bianco (le Dali local), magnifique et captivant, des paysages superbes faits de rizières en terrasses, de lacs et de volcans, des singes joueurs mais parfois agressifs ou totalement désintéressés (voir les vidéos, à mourir de rire !), des marchés pleins de couleurs et d’odeurs, des massages relaxants dans un cadre magnifique (où Meg mettra un slip jetable sur la tête pensant que c’était une charlotte pour le cheveux ! Vachement utile pour un massage c’est certain !), des OREO (gâteaux qu’on achète tous les jours et même plusieurs fois par jour !), un Florentin retrouvé le dernier soir au coin d’une rue alors qu’on allait récupérer notre scoot ! Encore une fois les voyageurs se croisent et se recroisent, Florentin est le mec qui bosse au Japon et qu’on avait rencontré avec Nouk et David sur Bottle Beach en Thaïlande il y a plus de 3 mois maintenant, lorsqu’on sortait de l’eau, énervés après nos galères en Kayak ! Complètement dingue de le retrouver ici…  Il est 1h du mat, le 12 Aout, lui part demain pour les îles Gili, nous pour le Sud et Kuta à nouveau et sans guest house… On le retrouvera normalement d’ici quelques jours dans l’extrême Sud, au bord d’une falaise d’où l’on pourra observer les Dieux du surf affronter des vagues de plus de 6 mètres !

 

Comme d'hab, albums photos et vidéos disponibles d'ici peu dans la droite de l'écran...

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